Mes pires galères et anecdotes avec la police

Générée avec IA
Je vais partager quelques mésaventures que j'ai eues avec la police dans différents pays. Des situations inattendues, comme des contrôles surprises, des malentendus culturels, et même des interactions amusantes qui ont tourné au vinaigre. Ces expériences m'ont non seulement laissé des souvenirs mémorables, mais elles m'ont aussi appris à mieux comprendre les coutumes locales. Prêts à écouter ces histoires ?

Se retrouver à un checkpoint avec la police au Lesotho

Lesotho
2018 Lesotho les bergers rentrent le bétail
C'était mon dernier jour au Lesotho, et alors que je quittais le pays, je pensais que tout se passerait sans problème. Sur la route principale, j'ai passé trois checkpoints de police sans encombre, juste un rapide contrôle de mon permis. Cependant, tout a basculé au quatrième checkpoint, situé à moins de 10 km de la frontière.
En arrivant, j'ai vu un policier occupé à contrôler une voiture qui partait juste au moment où j'arrivais. Pensant que tout était sous contrôle, j'ai continué sans m'arrêter au petit stop. La première chose que le policier m'a dite, c'était pourquoi je ne m'étais pas arrêté. Avec son terrible accent et son sourire édenté, j'ai eu du mal à comprendre au début. Pendant dix minutes, j'ai eu une discussion stérile avec lui, essayant d'expliquer pourquoi j'étais devant lui et non au stop.
Finalement, il m'a demandé de sortir du véhicule et de le suivre. J'ai obéi, mais je me suis retrouvé sur le bord de la route avec lui, qui me demandait de raconter ce que j'avais fait à son collègue. Je me suis senti un peu ridicule, racontant la situation à son partenaire, qui semblait complice mais pas trop impliqué.
Puis, le policier m'a demandé de le suivre dans une maison en construction, à l'abri des regards. Là, j'ai vraiment commencé à avoir peur et j'ai refusé. À ma grande surprise, il a accepté mon refus. J'ai alors demandé combien serait l'amende pour ce que j'avais fait. Il m'a dit que c'était 20 €. Sur moi, j'avais bien plus d'argent, mais je n'osais pas sortir une telle somme devant lui. J'ai donc dit que je devais retourner à la voiture pour prendre l'argent. Au début, il a refusé, mais finalement, il a accepté, à condition que je ne parle pas à mes amis dans la voiture.
J'ai fait semblant de fouiller dans la voiture, puis j'ai fini par lui donner les 20 €. Avant de partir, il m'a lancé un dernier avertissement, me disant que la prochaine fois, cela pourrait se terminer par la prison. C'était un petit coup de stress juste avant de quitter ce pays, mais au moins, j'avais appris une leçon sur la prudence et les imprévus en voyage.

Se faire contrôler par la police à Saint Petersbourg

Russie Saint Petersbourg Cathédrale Saint Sauveur sur le Sang Versé
2016 Cathédrale Saint Sauveur sur le Sang Versé

Un soir pluvieux à Saint-Pétersbourg, je rentrais seul, la capuche tirée sur ma tête pour me protéger de la pluie. J'avais élu domicile dans une résidence où tous les immeubles se ressemblaient, typiques de l'architecture soviétique, avec leurs façades grisâtres et austères. La ville avait une atmosphère particulière, presque mélancolique sous la pluie, avec les lumières des réverbères se reflétant sur les pavés humides.
Alors que je marchais, je croise une voiture de police qui ralentit à ma hauteur avant de se garer un peu plus loin. Un frisson d'inquiétude me parcourt, mais je continue mon chemin. Je me dirige vers une première porte, mais ce n'est pas la bonne. À cet instant, du coin de l'œil, je sens que la voiture de police me surveille attentivement. Mon cœur commence à battre un peu plus vite.
Je me tourne vers la deuxième porte, mais à peine ai-je fait quelques pas qu'un bruit strident retentit : le sirène de la voiture de police. Elle s'arrête juste devant moi, et les policiers en sortent, la main posée sur leur arme. Ils commencent à me parler en russe, leurs mots résonnant comme une musique étrangère à mes oreilles. Ne comprenant rien, je ressens une montée d'adrénaline.
Ils me demandent mon passeport. J'hésite un instant avant de le leur remettre, ma main tremblant légèrement. En voyant que je suis français, leur expression change, mais la barrière de la langue reste. L'un d'eux me demande si je suis étudiant. J'acquiesce, et à ma grande surprise, il me répond avec un sourire : "Good work." Il me rend mon passeport, et un soupir de soulagement m'échappe.
J'ai eu un petit coup de stress, mais la tension se dissipe lentement alors que je reprends mon chemin, me promettant d'être plus attentif à l'avenir. La pluie continue de tomber, mais cette rencontre inattendue reste gravée dans ma mémoire, un mélange d'inquiétude et d'adrénaline dans la mystérieuse nuit de Saint-Pétersbourg.

Avoir une amende en Albanie

2022 Albanie Berat
2022 Albanie Berat

Lors de mon voyage en Albanie, alors que je conduisais une voiture de location sur la route entre le Blue Eye et Ksamil, j'ai fait un dépassement un peu risqué en doublant un camion. À ce moment-là, je remarque un policier en train de me faire signe de m'arrêter. Il était stationné sous un arbre dans une petite voiture banalisée, assez vieille et discrète, loin de l'image habituelle des voitures de police. Après m’être garé sur le bas-côté, le policier commence à me parler en albanais. Ne comprenant rien, je lui fais signe, et il passe rapidement à l'anglais.
Il me demande d’où je viens, me réclame mon passeport et mon permis de conduire, bref, les questions classiques. Ensuite, il m’explique que mon infraction, le dépassement dangereux, me vaudrait normalement une amende de 50€. Mais, comme je suis touriste et que l’Albanie accueille volontiers ses visiteurs, il me propose de réduire l’amende à 20€. Le ton de la conversation reste détendu. Il m’invite à sortir de la voiture pour qu’il puisse noter quelques informations à partir de mon permis de conduire. Pendant qu’il fait ça, il commence à me raconter un peu sa vie. Il me demande ce que je fais en Albanie, où je vais, et si j’aime le pays jusqu’à présent. Il trouve mon itinéraire très intéressant et me dit que lui aussi part bientôt en vacances à Ksamil avec sa famille.
Comme l'échange se passe dans une bonne ambiance et que je suis sympathique, il décide finalement de faire encore un geste en baissant l’amende à 10€. Il précise toutefois que je ne peux pas régler en liquide directement, car en Albanie, ils luttent sérieusement contre la corruption. Tout doit être payé via internet ou à la poste, et il m’assure que la procédure est filmée pour garantir la transparence.
Le lendemain, je me rends donc à la poste pour régler l'amende. Sur place, à ma surprise, je découvre que je n’ai finalement à payer que 7€, allez savoir pourquoi ! Une expérience un peu stressante au départ, mais qui s’est finalement bien terminée avec une amende réduite et une interaction sympathique avec un policier local.

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